LA CHARTE DES DRUIDES :
INTRODUCTION
Le Druidisme contemporain n’est soumis à aucune autorité supérieure et unificatrice. Si cela lui permet de prendre diverses couleurs, cela ouvre aussi la porte à tous les possibles, donc à toutes les déviances possibles.
A défaut d’avoir le pouvoir juridique d’imposer une déontologie, les groupes druidiques qui aspirent à faire les choses sérieusement ont fait le choix de mettre à la disposition du public une grille de lecture des groupes se revendiquant du Druidisme. C’est l’objet de cette charte.
Avec elle, le grand public disposera de quelques repères pour que chacun, librement et en conscience, puisse se faire sa propre opinion de l’éthique du ou des groupes druidiques auxquels il s’intéresse.
Ce document s’articule donc en quatre parties. Une première et seconde partie qui posent le cadre de la définition, non pas du Druidisme en tant que tel, mais du rôle que le/la Druide peut se donner en regard d’un public qui est amené à en solliciter les services. Ceci se déclinera tout autant à travers ce qui est inhérent au rôle de Druide qu’aux limites que celui-ci ou celle-ci est amené(e) à respecter en termes de fonctionnement et de comportement.
Une troisième partie permet de replacer le contexte de la présence d’une Spiritualité druidique sur les territoires, notamment par un parcours historique de ce qui donne une filiation à la présence de Druides face à un public en demande.
Enfin la quatrième partie offre un prisme de pensées et de projections de la place du Druidisme dans notre monde moderne, permettant notamment de décliner en une énumération non-exhaustive les rôles qu’un(e) Druide peut être amené(e) à tenir et proposer face au public contemporain confronté à des réalités environnementales et politiques en pleine mutation.
Il est à noter que ce document n’a pas vocation à arbitrer ou se poser en tribunal des groupes druidiques.
Néanmoins, le texte présenté se veut dynamique, moderne et applicatif. Les rédacteurs espèrent donc qu’il servira :
- à renseigner au maximum le public via le partage d’une clarification des éléments importants pour lui rendre son pouvoir, son esprit critique et sa libre conscience ;
- à lister les rédacteurs et les adhérents du texte afin qu’ils puissent d’une part l’utiliser comme support de communication, également l’appliquer à leur propre fonctionnement pour garder une approche d’amélioration et de déontologie active et se mettre à la disposition du public pour clarifier et accompagner.
La promotion de cette Charte nourrit donc la vocation de la Spiritualité druidique : créer des connexions saines, cadrer pour protéger et nourrir la souveraineté.
- Qu’est-ce qu’un Druide aujourd’hui ?
Un(e) Druide contemporain(e) est reconnu(e) comme tel(le) par ses pair(e)s, issu(e)s d’une des trois lignées de la résurgence du 18ème siècle. Il/elle doit pouvoir attester de cette initiation. Au terme d’un cheminement de plusieurs années, le/la Druide devient un(e) sacerdote accompli(e) dans la Tradition des Celtes, qu’il/elle s’attache à protéger, enseigner et transmettre. L’aptitude d’un(e) Druide à faire vivre le sacré et à transmettre la connaissance autour de lui/elle, témoigne de la qualité du cheminement qu’il/elle a suivi, avec courage et détermination au sein de la communauté druidique. Le/la Druide se construit à partir d’une rencontre avec le sacré, d’un travail personnel et intérieur, qui l’amène à une libération, un dépassement et une maîtrise de soi.
D’étape en étape, il/elle cherche à s’améliorer dans les sciences théologiques, naturelles, divinatoires, bardiques, philosophiques et diplomatiques notamment afin d‘y trouver un équilibre, une justesse. Il/elle est un(e) érudit(e) qui a acquis des connaissances liées à la Tradition des Celtes, la maîtrise de certains arts et sciences, et des techniques (pour certaines dites ésotériques) mais il/elle reste pour autant un(e) chercheur-se perpétuel(le), un(e) cheminant(e).
Il/elle est naturellement tourné(e) vers le sacré, les éléments, le vivant, et les Divinités, auxquels il/elle est connecté par sa pratique quotidienne et son expérience. Le/la Druide est un(e) sacerdote de la religion et de la spiritualité des Celtes, il/elle officie exclusivement dans cette tradition, notamment dans le cadre des fêtes celtiques et d’un calendrier liturgique celtique. Il/elle officie également lors de cérémonies initiatiques ou encore familiales et claniques.
Il/elle est un(e) intermédiaire entre les mondes, entre les Divinités et les humains, parce qu’il/elle est lui-elle-même relié(e) au sacré, et à toutes les formes de vie.
Le/la Druide honore et respecte la Nature dans laquelle il/elle reconnaît l’émanation du Divin. Au sein et au centre de sa communauté, de son assemblée, le/la Druide cherche à maintenir les équilibres, avec justesse et harmonie. Et plus largement, il/elle accompagne toutes celles et ceux qui viennent à sa rencontre soit pour cheminer soit pour les aider ou célébrer les moments importants de leur vie.
Le/la Druide, dans l’exercice de sa fonction, reste libre et indépendant de toute influence politique ou idéologique. De même qu’il n’en promeut aucune. Son attitude est avant tout médiane, équilibrée, cohérente et au-dessus de la mêlée. Il/elle pratique l’humilité, l’authenticité et la dignité. Par sa recherche d’exemplarité et une attitude religieuse (ou empreinte de spiritualité), il/elle inspire la communauté.
Il/elle a besoin de cultiver sans cesse de nombreuses qualités comme : le savoir être, le discernement, la sincérité, le désintéressement, l’engagement, le sens du partage, du courage, du vrai, du juste et du beau. Le/la Druide s’oppose à toutes formes de discrimination raciste ou sexiste.
Le but du (de la) Druide n’est pas le commandement et l’exercice de la puissance pour accroître biens, privilèges matériels ou honneurs ; mais celui de promouvoir le juste et le vrai, sans chercher bénéfice ou récompense, cela même au prix de l’impopularité.
- Ce que n’est pas un(e)Druide!
Les Druides tel(le)s que défini(e)s ci-dessus ont seul(e)s la légitimité à officier, transmettre, enseigner, initier et représenter cette tradition.
Aussi, toute personne ne répondant pas à ces critères ne peut se prévaloir de la fonction de Druide et n’est pas reconnue par la communauté druidique.
Un(e) Druide n’est ni un(e) shaman(e) ni un(e) sorcier(e) ni un(e) « deo celte » etc. L’accès aux cérémonies collectives et enseignements druidiques doit être gratuit.
Plus généralement tout ce qui relève du sacré ne peut faire l’objet d’un prix autre que la prise en charge d’éventuels frais de déplacement.
Les activités d’un(e) Druide ou de sa communauté ne peuvent être d’ordre lucratif.
Tout(e) Druide ou initié(e) veillera à ne pas utiliser sa fonction pour monnayer un service, un rituel, ou satisfaire des intérêts personnels ou politiques ; que ce soit de façon directe ou indirecte.
Le cheminement druidique est un chemin spirituel et nécessite un engagement personnel sur le long terme. C’est une voie de transformation.
Ce n’est en aucun cas un cursus de formation aboutissant à un diplôme ou à un statut légitimant des pratiques commerciales de développement personnel ou de bien- être. Le/la Druide est avant tout un(e) serviteur : de la tradition, de son groupe, des personnes qui l’entourent. Ce service a aussi des limites, le/la Druide n’ayant pas non plus vocation à devenir esclave de son sacerdoce.
- Les fondements historiques du Druidisme
Afin de ne pas tomber dans le folklore ou la spéculation, il est crucial, dans le cadre de cette charte éthique, de rappeler au public que notre spiritualité, notre tradition et notre religion existent depuis l’Antiquité malgré les interruptions historiques. Des auteurs anciens tels que Diodore de Sicile, Lucain et d’autres ont attesté de l’existence historique du Druidisme antique. Le culte pratiqué par les Druides trouve un fondement historique authentique en tant qu’expression spirituelle de la civilisation celtique à l’âge du Fer, ainsi que dans la nécessité de réactualiser ce culte et cette tradition pour les rendre vivants et utiles à notre époque.
Il s’agit d’une sagesse antique, en partie restituée par des études pluridisciplinaires (voir références en annexes) : sources écrites médiévales insulaires, découvertes archéologiques, étude des traditions populaires, régionales, comparatisme avec l’hindouisme, apports de la communauté druidisante depuis sa renaissance officielle.
Dans l’Antiquité, le terme utilisé par César pour désigner notre religion antique était :
«la religion des Celtes», une composante essentielle de leur culture, centrée sur une série de croyances et de pratiques polythéistes qui variaient selon les régions et les tribus. Les Celtes vénéraient de nombreuses Divinités, souvent associées à des aspects de la nature, comme les rivières, les montagnes, les arbres et les animaux.
Les Dieux et Déesses celtiques incluaient des figures comme Lug (le Dieu de la lumière), Taranis (Dieu fort et juste), Dagda (le Dieu de la fertilité et de la magie, le Dieu père, Dieu des Druides, possédant le pouvoir de vie et de mort), et Brigid (la Déesse de la poésie et de la guérison, fille de Dagda), et bien d’autres encore.
Les Druides de l’Antiquité constituaient la base, le pilier central et le sommet de la société celtique. Ils en étaient les figures centrales.
En tant que ministres, prêtres et savants de la religion celtique, ils dirigeaient tous les rituels, publics ou privés, et étaient reconnus pour leur grand mysticisme et leurs compétences en magie, parmi les plus éminents de l’époque et les plus justes des humains d’après les auteurs anciens.
Personnages politiques, juridiques et scientifiques, les Druides furent l’élite de la société celtique. Leur institution, présente dans l’ensemble du monde celte, était très hiérarchisée. Ils représentaient l’élite spirituelle, philosophique et scientifique, excellant dans des domaines variés tels que la médecine, l’histoire, l’astronomie et la géométrie. En tant que juges justes et respectés, ainsi que diplomates, ils propageaient le savoir et assumaient l’enseignement. Parmi eux se trouvaient également de grands poètes, devins et musiciens.
Les témoignages montrent que la religion des Celtes était fondée sur un lien fort avec les Divinités, comprenant une théologie et une cosmogonie très développées, la foi en la vie après la mort, ainsi qu’une doctrine précise et approfondie. D’après LaRazziadesvachesdeCooley, ils sont décrits par trois qualificatifs : le fondement de la science, le maître des éléments et l’accès au ciel.
Les Celtes pratiquaient divers rituels qui avaient souvent lieu dans des sites naturels sacrés tels que les bois, les rivières et les collines, mais aussi dans des temples comme celui de Corent, différents des temples grecs ou romains, ainsi que dans des structures circulaires présentes en Irlande et en Grande Bretagne, mais également en Gaule. Le calendrier celtique est attesté historiquement par la découverte du calendrier de Coligny. D’après les sources irlandaises, l’année était rythmée par quatre fêtes principales commençant à la Samain, se poursuivant avec Imbolc, Beltane et Lughnasadh.
En conclusion, les Druides antiques assuraient le culte qui représente une religion polythéiste à portée universelle sans prétention universaliste, qui relie aux autres mondes, à autrui ainsi qu’à soi-même, notamment par une pratique volontiers collective. La religion des Celtes présente un panthéon mixte, elle intègre le culte des ancêtres, professe l’existence d’autres mondes ainsi que la croyance en une relative perméabilité de leurs frontières.
- Le Druidisme au sein de la société contemporaine, ses défis
Le Druidisme, tradition religieuse ou spirituelle héritée des anciens Celtes, connaît un renouveau dans la société contemporaine. Ce retour à des racines ancestrales intrigue autant qu’il fascine, mais il soulève aussi des défis significatifs. Comment une tradition millénaire peut-elle s’intégrer dans un monde moderne en perpétuelle évolution ? Quels sont les obstacles et les enjeux auxquels le Druidisme doit faire face aujourd’hui ?
Les Druides, figures centrales de cette tradition, étaient à la fois des prêtres, des philosophes, des médecins et des juges. Leur savoir, transmis oralement, était complet et sacré. Aujourd’hui, l’un des principaux défis est la préservation et l’approfondissement de ce savoir dans un contexte ou l’écrit et la technologie dominent. La transmission orale, bien que toujours valorisée, doit désormais coexister avec des supports modernes.
La société actuelle exige souvent une actualisation des symboles, des mythes et des pratiques ancestrales pour qu’ils soient pertinents. Les Druides contemporains doivent donc trouver un équilibre entre fidélité à la tradition et adaptation aux valeurs et aux connaissances actuelles.
Dans une société largement sécularisée et encore structurée par les religions monothéistes, le Druidisme se trouve souvent marginalisé. Les Druides et leurs croyances peuvent être perçus comme excentriques ou rétrogrades, ce qui complique leur intégration dans le paysage philosophique, spirituel et religieux contemporain.
Le défi est ici d’affirmer la légitimité du Druidisme sans tomber dans la caricature.
Le Druidisme contemporain aspire à être reconnu comme une voie philosophique et spirituelle à part entière, avec les droits et les protections légales que cela implique. Cependant, obtenir une telle reconnaissance est complexe, surtout dans des pays ou la prédominance des religions établies laissent peu de place aux traditions minoritaires.
Le défi est donc de faire valoir l’importance culturelle et spirituelle du Druidisme dans un cadre socio culturel souvent rigide.
Le Druidisme a toujours entretenu un lien étroit avec la nature, car les puissances de la nature sont les Divinités des Druides, tant anciens que modernes, qui y voient une manifestation du sacré. Le défi est aussi de faire en sorte que les Druides et le Druidisme soient irréprochables, pour qu’à défaut de reconnaissance officielle (impossible depuis la loi de 1905) les Druides et le Druidisme obtiennent une reconnaissance du public pour leurs qualités et les services qu’ils proposent.
Dans le contexte actuel de crise écologique, ce lien devient particulièrement pertinent. Cependant, le défi pour les Druides modernes est de transformer cette vision en actions concrètes, en participant activement à la protection de l’environnement et en sensibilisant la société à l’importance de ce lien spirituel avec la nature, comme le font certains groupes druidiques.
Le Druidisme peut aussi aider à repenser notre monde, et il peut accompagner le public dans les changements à venir, notamment en y apportant une dimension spirituelle.
Traditionnellement, les Druides jouaient un rôle central dans leur communauté, en tant que conseillers et médiateurs. Dans la société contemporaine, ce rôle est plus difficile à assumer.
Les Druides doivent redéfinir leur place et leur utilité dans un monde où les structures sociales et les modes de vie ont radicalement changé.
Le défi est de rester pertinents et de proposer une spiritualité qui réponde aux besoins actuels des individus et des communautés, tout en formant des Druides sérieux et utiles à la société. Avec le regain d’intérêt pour le Druidisme, certains groupes ou individus peuvent tenter de manipuler cette tradition à des fins personnelles ou sectaires.
Le défi pour le Druidisme contemporain est de se protéger contre ces dérives, en promouvant une pratique déontologique, éthique, transparente et fondée sur des sources vérifiables (3ème paragraphe de la Charte des Druides), ancrée dans le respect de l’individu et des valeurs spirituelles authentiques.
Les Druides doivent être vigilants et veiller à ce que leur mouvement ne soit pas instrumentalisé par des organisations aux intentions douteuses.
Le Druidisme, en raison de son mysticisme et de ses racines anciennes, est parfois la cible de charlatans cherchant à exploiter la crédulité des gens en promettant des guérisons miraculeuses ou des pouvoirs surnaturels.
Le Druidisme est aussi victime de certains de ces membres qui le détournent afin d’obtenir du pouvoir, de l’argent, des relations. Il est crucial pour les Druides contemporains de distinguer leur pratique spirituelle, fondée sur des savoirs authentiques, des pratiques frauduleuses. Cela passe par la sensibilisation du public et l’établissement de standards clairs pour la formation et la pratique druidique. Cette lutte contre le charlatanisme et les déviances est essentielle pour préserver la crédibilité, l’intégrité du Druidisme et pour la défense des victimes.
Une charte en ce sens ne saurait être signée ni promue par des groupes qui acceptent de dispenser leurs enseignements à des personnes psychologiquement fragiles, et encore moins par des structures prétendant former des Druides de manière expéditive, superficielle, payante et parfois transactionnelle. Il est très important que vous, lecteur, soyez attentif au cursus des prétendants Druides.
Les Druides contemporains, héritiers de cette tradition, portent une responsabilité immense : celle de préserver et de protéger cet héritage culturel.
Dans un monde ou les cultures et les traditions anciennes sont souvent menacées par l’homogénéisation globale, la marchandisation et la perte de repères, il est essentiel que le Druidisme soit sauvegardé, non seulement pour son importance historique, mais aussi pour sa capacité à offrir des réponses profondes et significatives aux défis de notre époque.
Protéger le Druidisme, c’est maintenir vivante une culture, ainsi, il pourra continuer d’éclairer les chemins spirituels et culturels des générations futures, en tant que véritable gardien d’une tradition vivante et pertinente, il demeure une voie spirituelle, une voie philosophique, un repère culturel et une religion.
Le Druidisme contemporain se trouve à la croisée des chemins, confronté à des défis majeurs dans un monde en perpétuelle mutation. La préservation et la transmission de la tradition, l’intégration dans un contexte globalisé et sécularisé, l’engagement face aux défis environnementaux et sociétaux, ainsi que la lutte contre les dérives sectaires et le charlatanisme, sont autant d’obstacles que les Druides modernes doivent surmonter. Cependant, ces défis offrent également des opportunités de redéfinir et de revitaliser une tradition millénaire, en la rendant pertinente et vivante dans la société contemporaine.
Le Druidisme, loin de se contenter d’être une simple résurgence du passé, peut devenir une voie spirituelle moderne et dynamique, capable d’offrir des réponses aux questions cruciales de notre temps. Lectrices, Lecteurs, soyez assuré(e)s que les signataires et/ou promoteurs de la Charte des Druides adhèrent aux principes exposés.
Si nous apprenons qu’un de ces groupes est devenu ou est sectaire, cette charte se désolidarise de ces individus. Les gens qui sont dans ces dérives se verront exclus de fait de la communauté formée par les tenants d’un Druidisme sérieux, actualisé et utile au monde.
Cette charte a également pour objectif de protéger les membres, ou ceux souhaitant adhérer aux groupes druidiques, contre les pratiques abusives et déviantes (attouchements, nudité, actes portant atteinte à l’intégrité physique, etc.).
Cette charte n’est pas l’émanation d’un groupe ayant un quelconque but de pouvoir sur le monde druidique. Elle vise à défendre l’équité et la vérité dans notre Tradition. Les membres qui l’ont élaboré ont pour objectif de la promouvoir de manière juste dans l’intérêt de tous.
Cette charte est le fruit d’une collaboration entre des groupes druidiques de Bretagne, de Gaule, de Belgique, d’Italie et du Portugal en somme de la Celtie !
Veuillez consulter la page des signataires de cette charte
Annexe des fondements historiques du Druidisme :
La doctrine Religieuse:
César
Lucain
Diodore de Sicile
Strabon
Pomponius
Mela
Textes irlandais (Senchas na hÉrenn)
Interdiction/absence d’écriture :
César
Diodore de Sicile
Ogam : l’Auraicept
Pline
Textes irlandais
L’orientation: dextratio, circumambulation, les 4 points cardinaux :
Plutarque
Posidonios
César
Pline
Îles du nord du monde, cosmogonie :
Diogène
Laërce
Timagène
César
Plutarque
Tzètzès
Textes irlandais
Les Dieux, le rituel, incantations, magie, lien avec les dieux :
Pline
César
Saint Columba
Saint Patrick
Senchas na hÉrenn
Étude des sciences:
Pomponius Mela César
Pline
Diodore de Sicile Strabon
Panégyrique de Constantin Textes irlandais
L’astronomie, astrologie, le calendrier
Les mathématiques, les nombres, géométrie sacrée, mesure de l’univers
La botanique
Médecine (magique, chirurgicale et végétale)
L’histoire, la philosophie
La poésie, musique, chant, art du langage, du conte
L’incantation, la divination
Le droit, la législation, arbitrage(savoir ce qui est juste), politique (ambassadeur)
Les éléments (eau, feu, vent, la terre, le brouillard)
L’art et la stratégie de la guerre.